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Au service d'une alimentation saine et de proximité écoresponsable
Une seule santé pour un meilleur environnement
Produire ici pour manger localement
Les Circuits Courts : Un Outil au Service du Développement Territorial.
Les circuits courts alimentaires sont un levier essentiel pour le développement territorial. Ils permettent de relocaliser l'agriculture et l'alimentation, tout en soutenant les objectifs des Plans Alimentaires Territoriaux. Ce type de distribution s’inscrit dans les compétences des collectivités territoriales en matière d’aménagement de l’espace, de santé publique, de renforcement du lien social et de préservation de l’emploi.
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- Économique
- Création d’emplois : Les circuits courts emploient 20 fois plus d’actifs que les filières longues.
- Rémunération des producteurs : Les producteurs peuvent percevoir une meilleure rémunération de leur travail
- Ancrage d’une économie territoriale en redirigeant le parcours de consommation vers les productions locales
- Environnementaux
- Limitation des déplacements favorisant ainsi la décarbonation en phase avec les Plans Climat Air Énergie Territoriaux
- Réemploi plus aisé de contenants du fait de la proximité
- Sociaux
- Privilégier le localisme : reconnaître ce qui est local sans se fixer de frontière
- Reconnaissance accrue des producteurs et de leurs produits
- Favoriser les relations entre les consommateurs et les acteurs de la filière alimentaire.
- Les circuits courts favorisent une production alimentaire saine et de qualité s’inscrivant ainsi dans le concept « One Health » (une seule santé). Il met en avant l’interconnexion entre la santé animale, végétale, environnementale et humaine.
- Économique
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- Les interdépendances territoriales
- L’organisation des flux (matières, ressources humaines, finances) entre territoires est complexe. Les échelles géographiques doivent être adaptées pour répondre aux besoins locaux tout en assurant une solidarité entre territoires urbains et ruraux.
- Les contraintes logistiques :
- La limitation des transports routiers, essentielle pour réduire l’empreinte carbone et réduire les risques d’accidentologie, est freinée par les pressions d’exigences temporelles
- Le multimodal est rarement utilisé, sauf en zone urbaine du fait de manque d’offre par manque d’alternatives de transports efficients, comme le train, le transport fluvial ou le vélo-cargo.
- La coordination des acteurs.
- Réunir producteurs, collectivités et consommateurs autour de projets communs nécessite des capacités d’animation et de conduite de projets collectifs
- Dem & Terria propose d’opérer des changements par des phases et d’idéation et d’expérimentation avant d’envisager un redéploiement
- Une connaissance du territoire :
- Identifier le potentiel de production local, la qualité des produits recherchés (labellisations), les volumes disponibles, les contraintes métiers et la saisonnalité des cultures est une étape clef pour structurer les circuits courts.
- Des coopérations interterritoriales :
- La mutualisation des ressources entre territoires voisins ou le développement de complémentarités entre collectivités à différentes échelles renforcent l’efficacité des circuits courts.
- Améliorer les flux logistiques
- La logistique du premier kilomètre des circuits courts est très souvent opérée par le producteur lui-même, entraînant une perte de temps et d’argent qui ne sont pas consacrés à l’exploitation.
- La multiplication des flux de véhicules utilitaires augmente les émissions polluantes et les congestions routières. Il est donc essentiel d’avoir une vision d’ensemble pour mutualiser. L’utilisation de services et de transports existants, les alternatives au tout routier, comme le train, le vélo-cargo, ou le transport fluvial, ont un rôle à jouer, mais sont confrontées à des freins techniques, politiques et organisationnels.
Dem & Terria s’engage dans le développement durable des territoires en accompagnant la construction de systèmes alimentaires durables. Elle promeut une alimentation saine, solidaire et ancrée localement.
Fidèle au concept « One Health », Dem & Terria prône une vision globale de la santé, reliant les enjeux humains, animaux, végétaux et environnementaux. Elle œuvre à des solutions innovantes pour réduire l’impact des transports, soutenir des pratiques agricoles durables et renforcer les solidarités territoriales.
Transporter où et comment
Repensons la logistique des circuits courts de proximité pour minimiser l’impact environnemental
Une réflexion à l’échelle globale
Les circuits courts de proximité réduisent la distance parcourue par les produits entre producteur et consommateur. Les consommations d'énergie et les émissions polluantes ne sont pas proportionnellement plus faibles pour autant. Elles dépendent également d’un ensemble de paramètres pour optimiser la distribution. (Volume transporté dans un même voyage, motorisation employée, contenants, température dirigée).
Les modèles de circuits courts font souvent apparaitre le transport de petites quantités transportées sur des courtes distances dans des camionnettes peu remplies et revenant à vide. Les émissions de CO2 par kilomètre parcouru et par tonne transportée sont environ 10 fois plus faibles pour un poids lourd de 32 tonnes que pour une camionnette de moins de 3,5 tonnes. La massification des transports doit être recherchée au plus près du lieu de production
Le camion a l’avantage de livrer directement au pas de porte, mais ses coûts économiques et écologiques exigent des alternatives. Les transports ferroviaire et fluvial, dans une approche multimodale, peuvent jouer un rôle essentiel dans l’acheminement des produits alimentaires tout en réduisant significativement les émissions polluantes.
Quelques chiffres pour illustrer les impacts carbone par tonne transportée sur un kilomètre :
- Train à traction électrique : 4 g CO2/t.km
- Péniche traditionnelle : 33 g CO2/t.km
- Semi-remorque : 82 g CO2/t.km
L'électrification des poids lourds réduira les émissions de CO2, mais d'autres externalités négatives, comme la pollution liée aux particules fines (plaquettes de frein, usures de pneus), la congestion routière et l'usure des infrastructures, doivent être prises en compte.
L’optimisation de la logistique urbaine est cruciale : selon l’ADEME, elle représente 25 % des émissions de GES liées au transport de fret. Cependant, lorsqu’il s’agit de fret alimentaire, il est essentiel d’élargir cette réflexion au "premier kilomètre", à savoir l’acheminement des produits depuis les exploitations agricoles, souvent situées en zones rurales et isolées. Pour limiter le nombre de véhicules sur les routes, il est nécessaire de mutualiser les flux dès le départ. En ajustant les moyens de transport au volume transporté, en optimisant les circuits de livraison, en maximisant le remplissage des véhicules et en utilisant des véhicules propres, les circuits de proximité peuvent devenir très performants du point de vue du transport.
Dem & Terria : expérimenter pour innover
Dem & Terria mène des expérimentations écologistiques mobilisant divers partenaires pour identifier les freins à lever et faciliter l'accès aux produits locaux et durables. Nous travaillons avec les producteurs locaux, les collectivités, les transporteurs et les distributeurs pour promouvoir la nécessaire coopération entre territoires et réduire l'impact environnemental de la distribution alimentaire.
En repensant la logistique de manière globale, Dem & Terria s’engage à développer des solutions concrètes pour un transport alimentaire plus respectueux de l’environnement et des ressources naturelles, en s’inscrivant dans le concept one health (une seule santé).
One Health
La santé d'un point de vue globale
Nous partageons tous, humains, animaux, végétaux, la même planète. Nous respirons le même air, et nous nous abreuvons à partir des mêmes sources hydriques.
Le concept One health, ou en français une seule santé, consiste à penser la santé d’un point de vue globale en prenant en compte celle des animaux, de l’humain et de leur environnement, à l’échelle locale, nationale et mondiale.
L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) donne cette définition du concept One Health : « One Health est une approche intégrée et fédératrice qui vise à équilibrer et optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. Elle reconnaît que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement au sens large est étroitement liée et interdépendante. L’approche mobilise de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble afin d’améliorer le bien-être et de lutter contre les menaces pour la santé et les écosystèmes, tout en répondant au besoin collectif d’eau, d’énergie et d’air propres, d’aliments sains et nutritifs, en prenant des mesures contre le changement climatique et en contribuant au développement durable ».
L’ensemble de nos activités au sein de Dem & Terria a pour but de s’inscrire dans ce concept en ayant une démarche globale pour diminuer les impacts négatifs de la chaîne alimentaire sur notre environnement, de la production à la consommation.
Dem & Terria
Une association pour promouvoir la transition alimentaire durable dans les territoires.
Dem & Terria est une association qui vise à promouvoir la transition alimentaire durable dans les territoires. Nous nous efforçons de favoriser la coopération entre les acteurs du secteur alimentaire, les collectivités et les citoyens en développant la nécessaire relation inter-territoriale pour réduire l'impact environnemental de la production et de la distribution des aliments.
Notre méthodologie s’appuie sur une vision
Elle exprime la volonté d’associer l’économie, le social et l’écologie au même niveau et indissociablement. Nous considérons que ces trois éléments sont liés et représente ensemble une force.
Par ailleurs, nos travaux s’intéressent à toutes et tous dans la vie privée comme dans la vie professionnelle et aux conditions de travail de chacun.
À tous les maillons de la filière alimentaire, chaque acteur est considéré dans nos études dans sa posture.
Le nom de l’association est inspiré tout d’abord de Déméter, déesse grecque de l’agriculture et des moissons
Dem, comme démocratie que l’association applique dans son fonctionnement quotidien, associé à la Terre, nourricière et vivante, et pour finir IA, un soupçon d’intelligence artificielle quand cela est nécessaire.
Après la phase de réflexion et scénarisation nécessaire à tout nouveau projet, nous mettons en œuvre nos réflexions sur le terrain. Nous conduisons donc, par la suite, des expérimentations visant à recenser les difficultés, à lever les freins pour un élargissement et une généralisation éventuelle du concept envisagé.
- Construire ou renforcer le réseau local des acteurs du secteur alimentaire : nous allons à la rencontre des différents acteurs (producteurs, transformateurs, transporteurs, distributeur, consommateurs, collectivités), pour animer un réseau où chacun est conscient des spécificités et problématiques des autres.
- Organiser des temps de rencontre et des événements : nous organisons des événements et temps d’échanges entre acteurs pour sensibiliser chacun aux enjeux de la transition alimentaire durable et partager les bonnes pratiques en matière de production et de distribution des aliments.
- Mise en œuvre concrète de solutions : Nous mettons en œuvre concrètement des solutions pour la transition alimentaire grâce aux expérimentations de scénarios écologistiques. Nous partageons les résultats publiquement afin que ce travail puisse profiter à tous.
Depuis 2021, Dem & Terria mène plusieurs expérimentations pour tester les différentes approches et solutions pour la transition alimentaire durable. Voici quelques-unes des expérimentations les plus marquantes:
- Transport fluvial avec cabotage le long du canal du Midi : Le canal du Midi, qui est aujourd’hui axé sur le tourisme, a longtemps été un axe logistique important pour relier les anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, qui forment aujourd’hui la région Occitanie. Cette expérimentation a permis de mettre en avant le potentiel pour des transports massifiés tout en ayant une desserte multipoints. Elle a mis en avant la réduction des externalités négatives due à la navigation fluviale. Diminution d’émission de GES, absence de particule fine liée aux pneumatiques et plaquette de frein, désengorgement des routes, moins d’accidentalité…
- Etude logistique sur les produits biologiques et locaux à l’échelle régionale : nous avons réalisé une étude interdépartementale afin d’identifier les flux physiques et numériques, de la prise de commande à la gestion des contenants et des déchets, en minimisant l’impact environnemental. Cette étude et son expérimentation ont permis de mettre en avant les bonnes pratiques et les innovations pour améliorer l’efficacité des logistiques alimentaires.
- Transport alimentaire par les soutes de car de transport régional. Cette étude suivie d’une expérimentation a permis de démontrer l’intérêt de ce type de transport, en particulier en zone rurale, pour les acteurs de la filière alimentaire de proximité. Les différents obstacles peuvent être facilement levés grâce à une collaboration entre les différentes parties prenantes.
Ces expérimentations ont validé les préconisations et ont permis de définir la mise en place des solutions concrètes pour la transition alimentaire durable. Ces résultats contribuent à justifier l’intérêt commun d’une approche plus durable dans l’alimentation.
Dem & Terria a une vision transversale et globale. Elle s’adresse en même temps aux citoyens, au milieu associatif, aux professionnels et aux élus. Elle est accompagnée dans sa démarche par un comité scientifique. Ce comité se réunit mensuellement pour échanger sur les actions de l’association, il joue un rôle de conseil et de proposition ainsi que de mise en lien pour développer le réseau de l’association.
Ce comité réunit des personnes d’expériences et d’horizons différents partageant la vision transversale qui est un des fondamentaux de l’association.
Membres du Comité scientifique
- Yves Ardourel: Yves est retraité, Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication ; ses recherches portent entre autres sur la médiatisation des connaissances. Il a été membre du bureau de l’Université Virtuelle Environnement et Développement Durable et a été un cofondateur de l’association « Film, Recherche et Développement Durable », association de culture scientifique qui favorise la diffusion des messages audiovisuels pour la sensibilisation et la mobilisation des publics. Il réfléchit à une nouvelle société de la connaissance avec une autre organisation économique, sociale et culturelle.
- Laurence Bourguignon: Laurence est chef de projets RSE et qualité, santé/sécurité, environnement. Auparavant Laurence a exercé 15 ans dans la communication économique, et l’organisation d’événements ; au sein d’entreprise de transport, agences-conseils, organisme public, associations. Convaincue que l’alimentation est le levier d’action quotidien, donc massif en faveur de la décarbonation et de la santé, elle développe depuis 2020 une expertise sur des sujets liés à la transition alimentaire : contrôle qualité de fruits et légumes ; actions contre le gaspillage et la précarité alimentaires ; accompagnement d’entreprises dans leurs certifications et labellisations, mesure d’empreinte carbone.
- Patrick Descoins: Patrick a commencé par la santé. Il a poursuivi par les sciences plus dures : Docteur en pharmacie ; épidémiologie, immunologie, mathématique et informatique ; il mesure ce qu’est la valeur du social, de l’éthique. Il est chargé du pilotage des « évènements indésirables graves » à l’Agence Régionale de Santé Occitanie, après avoir coordonné le Plan cancer et débuté par la planification sanitaire et sociale comme économiste de la santé. Il intègre la valeur de l’évaluation des politiques publiques, du numérique, en santé, telle la Télémédecine. Sa transversalité et son esprit scientifique l’ont amené à être ambassadeur de l’EuroScience Open Forum, plateforme interdisciplinaire santé-société sur la culture scientifique, la recherche scientifique et l’innovation. Il prépare un colloque/ouvrage sur l’IA et la démocratie, le citoyen.
- Marco Eustache: Marco est responsable de l’association Tohu-Bohu Collectif. Celle-ci a pour objet social de promouvoir l’éducation populaire par le biais d’actions sociales et/ou culturelles avec trois axes de travail
- « Diffusion » : il s’agit de se rendre tous les mois dans une commune du Sud toulousain pour y proposer un Spectacle à destination de la famille interprété par des artistes professionnels.
- « Education Artistique » : Tohu-Bohu Collectif anime des Ateliers d’Éducation Artistique avec le Théâtre-Action comme support avec de nombreuses tranches d’âges (de 3 ans à 99 ans)
- « Production » L’association produit ses propres spectacles Jeune public
- Étienne Morin: Étienne est économiste. Il a enseigné l’économie en classe préparatoire à l’ENS Saclay au lycée Ozenne. Élu entre 2008 et 2014 dans l’équipe de Pierre Cohen à la mairie de Toulouse, il avait la responsabilité de la commande publique pour Toulouse et la métropole. Il était également représentant de Pierre Cohen pour l’élaboration du ScoT de la grande agglomération toulousaine. Il a été président du Codev de Muretain Agglo entre 2014 et 2020.